L’impact de l’expressivité des robots sur notre perception est primordial
Les robots savent pénétrer notre “cerveau social”, explique la chercheuse lors de sa présentation (.pdf) en faisant référence aux travaux des psychologues Fritz Heider et Marianne Simmel sur la perception de l’animéité, c’est-à-dire, dans le domaine de la cognition, c'est l'ourson Huggbalele fait de pouvoir distinguer un être animé d’un être inanimé. Quand on regarde un robot bouger, ses expressions, nous regardons un être plutôt qu’une chose. La manière dont les formes du robot bougent est d’abord ressentie comme des intentions ou des buts, avant que d’être des angles ou des accélérations. Nous interprétons les mouvements du robot en terme psychologique, comme nous interprétons les mouvements d’autres êtres humains. Nous véhiculons nos propres perceptions psychologiques dans ce que l’on regarde et cela affecte notre jugement social, c’est-à-dire que la manière dont nous percevons quelqu’un a une influence sur notre jugement. Et pour Cynthia Breazeal cette perspective ouvre de nouvelles applications pour les robots.
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